LE CLOS DU CHANVRIER
Résine, haschich, maturation et conservation.

Le processus de maturation du haschisch peut améliorer son goût, sa texture et potentiellement sa qualité. La maturation permet aux composés chimiques présents dans le haschisch, tels que les terpènes, de se développer et de se transformer, ce qui peut améliorer l’expérience de consommation.

Voici une méthode courante pour maturer le haschisch :

  1. Préparation : Assurez-vous d’avoir du haschisch de bonne qualité et propre. Il est recommandé d’utiliser du haschisch frais et relativement humide pour ce processus.
  2. Emballage : Placez le haschisch dans un récipient hermétique, tel qu’un bocal en verre avec un couvercle étanche. Vous pouvez également envelopper le haschisch dans du papier sulfurisé avant de le mettre dans le récipient.
  3. Stockage : Conservez le récipient dans un endroit frais et sombre, avec une température d’environ 20 à 25 degrés. Assurez-vous que le haschisch est protégé de l’humidité excessive.
  4. Durée de maturation : La durée de maturation peut varier en fonction de vos préférences personnelles. Certains recommandent une période de maturation d’au moins quelques semaines, voire plusieurs mois. Pendant cette période, vous pouvez ouvrir le récipient de temps en temps pour permettre une légère aération, puis refermez-le soigneusement.
  5. Contrôle de l’humidité : Pendant le processus de maturation, il est important de surveiller l’humidité du haschisch. Si vous constatez une humidité excessive ou l’apparition de moisissure, il est préférable de retirer le haschisch du processus de maturation et de le sécher correctement.

Il convient de noter que le processus de maturation du haschisch est une pratique subjective et que les résultats peuvent varier. Certains amateurs de haschisch préfèrent consommer le haschisch frais sans le faire maturer. Cela dépendra de vos préférences personnelles et de la qualité du haschisch que vous utilisez.

la conservation du haschisch.

Pour conserver le haschisch de manière optimale, voici la méthode :

  1. Stockage : Placez le haschisch dans un récipient hermétique et non transparent, comme un bocal en verre avec un couvercle étanche. Il est important de choisir un récipient qui ne permet pas à l’air et à l’humidité de pénétrer, afin de préserver la qualité du haschisch.
  2. Température : Gardez le haschisch dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière directe du soleil et des sources de chaleur. Une température idéale pour le stockage se situe entre 5 et 15 degrés.
  3. Protection contre la lumière : La lumière directe peut dégrader les cannabinoïdes et altérer la qualité du haschisch. Il est donc préférable de le conserver dans un récipient opaque ou de l’envelopper dans un matériau opaque pour éviter toute exposition à la lumière.
  4. Humidité : L’humidité peut entraîner la formation de moisissures sur le haschisch, ce qui peut le rendre impropre à la consommation. Assurez-vous donc que le haschisch est stocké dans un endroit sec. Vous pouvez également ajouter un sachet déshydratant ou un morceau de papier buvard dans le récipient pour absorber l’humidité éventuelle.
  5. Manipulation : Lorsque vous manipulez le haschisch, utilisez des outils propres et évitez tout contact avec vos mains, car cela peut transférer des impuretés et réduire la durée de conservation. Utilisez une spatule ou un couteau propre pour prélever la quantité souhaitée.
  6. Durée de conservation : Dans des conditions de stockage optimales, le haschisch peut se conserver pendant une période prolongée, allant de plusieurs mois à plusieurs années, tout en maintenant sa qualité et ses propriétés.

En suivant ces conseils de conservation, vous devriez pouvoir préserver le haschisch dans les meilleures conditions, en maintenant sa qualité et ses effets.

les variétés CBD : sélections génétiques ou OGM.

Dans cet article, nous allons voir pourquoi les fleurs de chanvre CBD de sont pas des OGM et comment elles sont créées.

Les fleurs de chanvre CBD ne sont pas issues d’organismes génétiquement modifiés (OGM). En fait, la plupart des variétés de chanvre CBD sont obtenues par croisement de différentes variétés de chanvre pour obtenir les caractéristiques souhaitées telles que la teneur en CBD élevée et la teneur en THC faible.

Les OGM sont des organismes dans lesquels le matériel génétique a été modifié de manière artificielle pour introduire des caractéristiques nouvelles ou améliorées. Les variétés de chanvre CBD, quant à elles, sont généralement obtenues par des croisements naturels et sélectifs, qui n’impliquent pas de modifications génétiques artificielles.

De plus, la culture des OGM est souvent réglementée dans de nombreux pays, y compris l’Union Européenne, où la culture d’OGM est interdite ou très encadrée. La culture de variétés de chanvre CBD, quant à elle, est légale dans de nombreux pays à condition qu’elle respecte les lois et réglementations locales en matière de teneur en THC.

En fin de compte, les fleurs de chanvre CBD peuvent être obtenues à partir de variétés naturelles et sélectionnées par croisement plutôt que d’OGM. Il est important de comprendre la différence entre les deux et de vérifier les normes et réglementations locales pour assurer que la production de chanvre CBD est conforme aux lois en vigueur.

La création d’une variété de chanvre à haute teneur en CBD

La création d’une variété de chanvre à teneur élevée en CBD peut se faire par différents procédés génétiques, mais l’un des plus courants est la sélection de lignées de chanvre riches en CBD par croisements répétés.

En utilisant les lois de Mendel, cela peut être accompli en croisant des plants de chanvre à teneur élevée en CBD avec d’autres plants à teneur élevée en CBD pour créer une lignée homogène de plantes riches en CBD. Ce processus implique la sélection de traits souhaitables, comme la teneur en CBD et la résistance aux maladies, tout en éliminant les traits indésirables.

La méthode la plus courante pour sélectionner les plantes avec les traits souhaitables est le croisement répété. En croisant deux plantes riches en CBD, on obtient une progéniture qui possède un mélange des traits de chaque parent. En sélectionnant les plantes de cette progéniture qui possèdent les traits les plus souhaitables, on peut les croiser à nouveau pour créer une progéniture qui possède une plus grande proportion des traits souhaitables.

En répétant ce processus de sélection et de croisement pendant plusieurs générations, on peut finalement obtenir une lignée homogène de plantes riches en CBD qui expriment de manière stable les traits désirés. Cela peut être réalisé en utilisant des croisements traditionnels, mais des techniques plus avancées, telles que la génétique moléculaire, peuvent également être utilisées pour accélérer le processus de sélection et de croisement.

La teneur en THC et en CBD est déterminée par des gènes spécifiques qui sont transmis de génération en génération. Pour passer d’une variété de chanvre à teneur élevée en THC à une variété à teneur élevée en CBD, il est nécessaire d’effectuer une sélection rigoureuse des plantes avec les caractéristiques souhaitées.

En général, cela implique de croiser une variété de chanvre riche en THC avec une variété de chanvre riche en CBD. Dans ce croisement, les plants de chanvre hériteront de certains gènes de chaque parent, y compris ceux qui déterminent la teneur en THC et en CBD.

Cependant, il est important de noter que la teneur en THC et en CBD est complexe et dépend également de nombreux autres facteurs tels que l’environnement de croissance et les pratiques de culture. Il n’est donc pas garanti qu’un croisement entre une variété de chanvre riche en THC et une variété de chanvre riche en CBD produira automatiquement une progéniture à teneur élevée en CBD.

Une fois la progéniture obtenue, il est important de sélectionner les plants qui ont la teneur en CBD la plus élevée, tout en ayant une teneur en THC suffisamment basse pour être légale. Cela peut être réalisé en utilisant des tests de laboratoire pour mesurer la teneur en THC et en CBD des plants.

En répétant ce processus de sélection et de croisement, il est possible de développer une variété homogène de chanvre à teneur élevée en CBD avec une teneur en THC suffisamment basse pour répondre aux exigences légales. Cependant, ce processus peut prendre plusieurs années et nécessite une expertise et une diligence considérables.

Technique du rétro croisement

Les rétro-croisements (backcross en anglais) peuvent être très utiles dans le processus de création d’une variété de chanvre CBD. Les rétro-croisements sont une technique de croisement qui permet de fixer un trait spécifique dans une lignée de plantes.

Le processus de rétro-croisement implique de croiser une plante à teneur élevée en CBD avec une autre plante qui possède un trait souhaitable, comme une résistance à une maladie ou une croissance rapide. La progéniture issue de ce croisement est ensuite croisée de nouveau avec la plante à teneur élevée en CBD. Ce processus est répété plusieurs fois jusqu’à ce que la progéniture possède une teneur élevée en CBD et exprime également le trait souhaitable avec une forte homogénéité.

Les rétro-croisements permettent de fixer des traits spécifiques dans une lignée de plantes sans perdre la teneur en CBD. Cela peut être particulièrement utile pour les cultivateurs de chanvre qui cherchent à améliorer les caractéristiques de leur variété sans perdre les avantages du CBD.

En utilisant cette technique, il est possible de créer une variété homogène de chanvre à teneur élevée en CBD avec des caractéristiques améliorées telles que la résistance aux maladies, la tolérance à la chaleur, la résistance à la moisissure et la croissance rapide. Les rétro-croisements peuvent donc être un outil précieux pour les sélectionneurs de chanvre qui cherchent à créer de nouvelles variétés de chanvre CBD.
C’est aussi par cette méthode que l’on peu donner à une variété forte en CBD les traits d’une variété THC.

il existe d’autres méthodes de croisements ou de sélections qui peuvent être utilisées dans la création de variétés de chanvre CBD et chaque sélectionneur à ses préférences.

Florent

l’extraction au CO2 supercritique est-elle vraiment sans risque

L’extraction supercritique au CO2 est un processus d’extraction utilisé pour extraire des composés organiques à partir de matières premières végétales, telles que les herbes, les fleurs et les plantes médicinales. C’est une technique de séparation très efficace qui utilise du dioxyde de carbone (CO2) sous haute pression pour extraire les composés souhaités de la matière première.

Les différentes phases de l’extraction supercritique au CO2 sont les suivantes :

  1. La phase de préparation : Avant l’extraction, la matière première doit être préparée en la nettoyant et en la séchant soigneusement pour enlever toute l’humidité et les impuretés qui pourraient affecter la qualité du produit final.
  2. La phase d’extraction : Cette étape consiste à faire passer le CO2 sous haute pression à travers la matière première pour extraire les composés souhaités. Le CO2 est maintenu à une température et une pression spécifiques pour garantir que seuls les composés souhaités sont extraits.
  3. La phase de séparation : Une fois l’extraction terminée, le mélange CO2-composés est soumis à une baisse de pression, ce qui permet aux composés extraits de se séparer du CO2. Les composés extraits peuvent ensuite être collectés pour une utilisation ultérieure.

Les avantages de l’extraction supercritique au CO2 sont nombreux, notamment une extraction plus efficace, une absence de solvants toxiques et une faible teneur en résidus de solvants dans le produit final.

Cependant, il y a des risques potentiels pour la santé associés à l’extraction supercritique au CO2. Tout d’abord, l’utilisation de CO2 sous haute pression peut être dangereuse si elle n’est pas manipulée correctement. De plus, les températures et les pressions élevées utilisées dans le processus peuvent altérer les propriétés des composés extraits, ce qui peut affecter leur efficacité ou leur innocuité. Enfin, des contaminants tels que les pesticides et les métaux lourds peuvent être extraits en même temps que les composés souhaités, ce qui peut entraîner des risques pour la santé si le produit final n’est pas correctement testé et purifié.
Meme si l’extraction supercritique au CO2 est une technique d’extraction très efficace qui présente de nombreux avantages. Il est important de prendre en compte les risques pour la santé associés à cette technique et de s’assurer que les produits finaux sont correctement testés et purifiés pour garantir leur innocuité.
Et le problème dans le CBD est que certains producteurs en Europe ou certains grossistes utilisent ce type d’extraction mais sans réelle normes ce qui peu entraîner des risques de retrouver dans les fleurs et tous les produits pouvant contenir de l’isolat de CBD des produits nocifs tels que les pesticides, hormones synthétiques ou encore des métaux lourds.