LE CLOS DU CHANVRIER
Résine, haschich, maturation et conservation.

Le processus de maturation du haschisch peut améliorer son goût, sa texture et potentiellement sa qualité. La maturation permet aux composés chimiques présents dans le haschisch, tels que les terpènes, de se développer et de se transformer, ce qui peut améliorer l’expérience de consommation.

Voici une méthode courante pour maturer le haschisch :

  1. Préparation : Assurez-vous d’avoir du haschisch de bonne qualité et propre. Il est recommandé d’utiliser du haschisch frais et relativement humide pour ce processus.
  2. Emballage : Placez le haschisch dans un récipient hermétique, tel qu’un bocal en verre avec un couvercle étanche. Vous pouvez également envelopper le haschisch dans du papier sulfurisé avant de le mettre dans le récipient.
  3. Stockage : Conservez le récipient dans un endroit frais et sombre, avec une température d’environ 20 à 25 degrés. Assurez-vous que le haschisch est protégé de l’humidité excessive.
  4. Durée de maturation : La durée de maturation peut varier en fonction de vos préférences personnelles. Certains recommandent une période de maturation d’au moins quelques semaines, voire plusieurs mois. Pendant cette période, vous pouvez ouvrir le récipient de temps en temps pour permettre une légère aération, puis refermez-le soigneusement.
  5. Contrôle de l’humidité : Pendant le processus de maturation, il est important de surveiller l’humidité du haschisch. Si vous constatez une humidité excessive ou l’apparition de moisissure, il est préférable de retirer le haschisch du processus de maturation et de le sécher correctement.

Il convient de noter que le processus de maturation du haschisch est une pratique subjective et que les résultats peuvent varier. Certains amateurs de haschisch préfèrent consommer le haschisch frais sans le faire maturer. Cela dépendra de vos préférences personnelles et de la qualité du haschisch que vous utilisez.

la conservation du haschisch.

Pour conserver le haschisch de manière optimale, voici la méthode :

  1. Stockage : Placez le haschisch dans un récipient hermétique et non transparent, comme un bocal en verre avec un couvercle étanche. Il est important de choisir un récipient qui ne permet pas à l’air et à l’humidité de pénétrer, afin de préserver la qualité du haschisch.
  2. Température : Gardez le haschisch dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière directe du soleil et des sources de chaleur. Une température idéale pour le stockage se situe entre 5 et 15 degrés.
  3. Protection contre la lumière : La lumière directe peut dégrader les cannabinoïdes et altérer la qualité du haschisch. Il est donc préférable de le conserver dans un récipient opaque ou de l’envelopper dans un matériau opaque pour éviter toute exposition à la lumière.
  4. Humidité : L’humidité peut entraîner la formation de moisissures sur le haschisch, ce qui peut le rendre impropre à la consommation. Assurez-vous donc que le haschisch est stocké dans un endroit sec. Vous pouvez également ajouter un sachet déshydratant ou un morceau de papier buvard dans le récipient pour absorber l’humidité éventuelle.
  5. Manipulation : Lorsque vous manipulez le haschisch, utilisez des outils propres et évitez tout contact avec vos mains, car cela peut transférer des impuretés et réduire la durée de conservation. Utilisez une spatule ou un couteau propre pour prélever la quantité souhaitée.
  6. Durée de conservation : Dans des conditions de stockage optimales, le haschisch peut se conserver pendant une période prolongée, allant de plusieurs mois à plusieurs années, tout en maintenant sa qualité et ses propriétés.

En suivant ces conseils de conservation, vous devriez pouvoir préserver le haschisch dans les meilleures conditions, en maintenant sa qualité et ses effets.

les variétés CBD : sélections génétiques ou OGM.

Dans cet article, nous allons voir pourquoi les fleurs de chanvre CBD de sont pas des OGM et comment elles sont créées.

Les fleurs de chanvre CBD ne sont pas issues d’organismes génétiquement modifiés (OGM). En fait, la plupart des variétés de chanvre CBD sont obtenues par croisement de différentes variétés de chanvre pour obtenir les caractéristiques souhaitées telles que la teneur en CBD élevée et la teneur en THC faible.

Les OGM sont des organismes dans lesquels le matériel génétique a été modifié de manière artificielle pour introduire des caractéristiques nouvelles ou améliorées. Les variétés de chanvre CBD, quant à elles, sont généralement obtenues par des croisements naturels et sélectifs, qui n’impliquent pas de modifications génétiques artificielles.

De plus, la culture des OGM est souvent réglementée dans de nombreux pays, y compris l’Union Européenne, où la culture d’OGM est interdite ou très encadrée. La culture de variétés de chanvre CBD, quant à elle, est légale dans de nombreux pays à condition qu’elle respecte les lois et réglementations locales en matière de teneur en THC.

En fin de compte, les fleurs de chanvre CBD peuvent être obtenues à partir de variétés naturelles et sélectionnées par croisement plutôt que d’OGM. Il est important de comprendre la différence entre les deux et de vérifier les normes et réglementations locales pour assurer que la production de chanvre CBD est conforme aux lois en vigueur.

La création d’une variété de chanvre à haute teneur en CBD

La création d’une variété de chanvre à teneur élevée en CBD peut se faire par différents procédés génétiques, mais l’un des plus courants est la sélection de lignées de chanvre riches en CBD par croisements répétés.

En utilisant les lois de Mendel, cela peut être accompli en croisant des plants de chanvre à teneur élevée en CBD avec d’autres plants à teneur élevée en CBD pour créer une lignée homogène de plantes riches en CBD. Ce processus implique la sélection de traits souhaitables, comme la teneur en CBD et la résistance aux maladies, tout en éliminant les traits indésirables.

La méthode la plus courante pour sélectionner les plantes avec les traits souhaitables est le croisement répété. En croisant deux plantes riches en CBD, on obtient une progéniture qui possède un mélange des traits de chaque parent. En sélectionnant les plantes de cette progéniture qui possèdent les traits les plus souhaitables, on peut les croiser à nouveau pour créer une progéniture qui possède une plus grande proportion des traits souhaitables.

En répétant ce processus de sélection et de croisement pendant plusieurs générations, on peut finalement obtenir une lignée homogène de plantes riches en CBD qui expriment de manière stable les traits désirés. Cela peut être réalisé en utilisant des croisements traditionnels, mais des techniques plus avancées, telles que la génétique moléculaire, peuvent également être utilisées pour accélérer le processus de sélection et de croisement.

La teneur en THC et en CBD est déterminée par des gènes spécifiques qui sont transmis de génération en génération. Pour passer d’une variété de chanvre à teneur élevée en THC à une variété à teneur élevée en CBD, il est nécessaire d’effectuer une sélection rigoureuse des plantes avec les caractéristiques souhaitées.

En général, cela implique de croiser une variété de chanvre riche en THC avec une variété de chanvre riche en CBD. Dans ce croisement, les plants de chanvre hériteront de certains gènes de chaque parent, y compris ceux qui déterminent la teneur en THC et en CBD.

Cependant, il est important de noter que la teneur en THC et en CBD est complexe et dépend également de nombreux autres facteurs tels que l’environnement de croissance et les pratiques de culture. Il n’est donc pas garanti qu’un croisement entre une variété de chanvre riche en THC et une variété de chanvre riche en CBD produira automatiquement une progéniture à teneur élevée en CBD.

Une fois la progéniture obtenue, il est important de sélectionner les plants qui ont la teneur en CBD la plus élevée, tout en ayant une teneur en THC suffisamment basse pour être légale. Cela peut être réalisé en utilisant des tests de laboratoire pour mesurer la teneur en THC et en CBD des plants.

En répétant ce processus de sélection et de croisement, il est possible de développer une variété homogène de chanvre à teneur élevée en CBD avec une teneur en THC suffisamment basse pour répondre aux exigences légales. Cependant, ce processus peut prendre plusieurs années et nécessite une expertise et une diligence considérables.

Technique du rétro croisement

Les rétro-croisements (backcross en anglais) peuvent être très utiles dans le processus de création d’une variété de chanvre CBD. Les rétro-croisements sont une technique de croisement qui permet de fixer un trait spécifique dans une lignée de plantes.

Le processus de rétro-croisement implique de croiser une plante à teneur élevée en CBD avec une autre plante qui possède un trait souhaitable, comme une résistance à une maladie ou une croissance rapide. La progéniture issue de ce croisement est ensuite croisée de nouveau avec la plante à teneur élevée en CBD. Ce processus est répété plusieurs fois jusqu’à ce que la progéniture possède une teneur élevée en CBD et exprime également le trait souhaitable avec une forte homogénéité.

Les rétro-croisements permettent de fixer des traits spécifiques dans une lignée de plantes sans perdre la teneur en CBD. Cela peut être particulièrement utile pour les cultivateurs de chanvre qui cherchent à améliorer les caractéristiques de leur variété sans perdre les avantages du CBD.

En utilisant cette technique, il est possible de créer une variété homogène de chanvre à teneur élevée en CBD avec des caractéristiques améliorées telles que la résistance aux maladies, la tolérance à la chaleur, la résistance à la moisissure et la croissance rapide. Les rétro-croisements peuvent donc être un outil précieux pour les sélectionneurs de chanvre qui cherchent à créer de nouvelles variétés de chanvre CBD.
C’est aussi par cette méthode que l’on peu donner à une variété forte en CBD les traits d’une variété THC.

il existe d’autres méthodes de croisements ou de sélections qui peuvent être utilisées dans la création de variétés de chanvre CBD et chaque sélectionneur à ses préférences.

Florent

l’extraction au CO2 supercritique est-elle vraiment sans risque

L’extraction supercritique au CO2 est un processus d’extraction utilisé pour extraire des composés organiques à partir de matières premières végétales, telles que les herbes, les fleurs et les plantes médicinales. C’est une technique de séparation très efficace qui utilise du dioxyde de carbone (CO2) sous haute pression pour extraire les composés souhaités de la matière première.

Les différentes phases de l’extraction supercritique au CO2 sont les suivantes :

  1. La phase de préparation : Avant l’extraction, la matière première doit être préparée en la nettoyant et en la séchant soigneusement pour enlever toute l’humidité et les impuretés qui pourraient affecter la qualité du produit final.
  2. La phase d’extraction : Cette étape consiste à faire passer le CO2 sous haute pression à travers la matière première pour extraire les composés souhaités. Le CO2 est maintenu à une température et une pression spécifiques pour garantir que seuls les composés souhaités sont extraits.
  3. La phase de séparation : Une fois l’extraction terminée, le mélange CO2-composés est soumis à une baisse de pression, ce qui permet aux composés extraits de se séparer du CO2. Les composés extraits peuvent ensuite être collectés pour une utilisation ultérieure.

Les avantages de l’extraction supercritique au CO2 sont nombreux, notamment une extraction plus efficace, une absence de solvants toxiques et une faible teneur en résidus de solvants dans le produit final.

Cependant, il y a des risques potentiels pour la santé associés à l’extraction supercritique au CO2. Tout d’abord, l’utilisation de CO2 sous haute pression peut être dangereuse si elle n’est pas manipulée correctement. De plus, les températures et les pressions élevées utilisées dans le processus peuvent altérer les propriétés des composés extraits, ce qui peut affecter leur efficacité ou leur innocuité. Enfin, des contaminants tels que les pesticides et les métaux lourds peuvent être extraits en même temps que les composés souhaités, ce qui peut entraîner des risques pour la santé si le produit final n’est pas correctement testé et purifié.
Meme si l’extraction supercritique au CO2 est une technique d’extraction très efficace qui présente de nombreux avantages. Il est important de prendre en compte les risques pour la santé associés à cette technique et de s’assurer que les produits finaux sont correctement testés et purifiés pour garantir leur innocuité.
Et le problème dans le CBD est que certains producteurs en Europe ou certains grossistes utilisent ce type d’extraction mais sans réelle normes ce qui peu entraîner des risques de retrouver dans les fleurs et tous les produits pouvant contenir de l’isolat de CBD des produits nocifs tels que les pesticides, hormones synthétiques ou encore des métaux lourds.

CBD et OGM mythe ou réalité.

Des OGM dans le chanvre ?

Non, non non et encore non !!

Pourquoi ?

Le Chanvre est une des plantes les plus résistantes et les plus adaptables du règne végétal. Sélectionné par l’homme sur tous les continents depuis plusieurs milliers d’années.
La sélection ou breeding ne constitue pas une modification de génome ni une transgénèse.

Oui mais ça n’existe pas la « vraie » weed forte en CBD ?

Sativa ou Indica landraces, donc les variétés de weed originelle présentent depuis des siècles dans leurs régions respectives ne sont pas toutes à dominante THC.
On distingue dans chaque famille ( indica ou Sativa), des sujets ( phénotypes) à dominance CBD, THC ou encore les deux en même temps !! Il y a donc 3 Chemotypes possibles

  1. Dominant THC (1.0)
  2. Dominant CBD (0.1)
  3. Les deux sont présents (1.1).

Il y a une 3 ème famille qui est la Ruderalis chez qui les phénotypes sont à 95% 0.1, donc dominant CBD et à faible taux de THC.

Les 1.1 équilibrés ou non ?

1.1 signifie que les deux gènes du CBD et du THC ont porte ouverte. Il n y a qu une seule porte car ces deux gènes sont sur le même chromosome. On pourraient croire à tord qu un phénotype issu du chemotype 3 ou 1.1 à autant de CBD que de THC mais la réalité est tout autre !!
1 fleur à 0.3% de THC et 10% de CBD peut être du chemotype 2 ou 3.

En effet, il n y a que par sélection massale analytique que le breeder ou sélectionneur, peu vous créer une variété à taux de CBD et THC égaux.

Les OGM en France.

La Culture des OGM est interdite en France et dans la plupart des pays de l’UE. Il n’y a officiellement que le Portugal et l’Espagne qui cultivent des OGM. Officiellement, car beaucoup de pays ne se donnent pas les moyens d’avoir comme dans l’agriculture Française une tracabilité exemplaire avec des organismes de contrôles indépendants.

En France :

Des organismes génétiquement modifiés sont mis en culture en France “en milieu confiné (sans contact avec la population ou l’environnement), à des fins de recherche ou pour diverses applications dans l’industrie, telles que la production de protéines thérapeutiques” comme l’hormone de croissance humaine ou l’insuline. En 2012, 12 médicaments impliquant dans leur production un organisme dont le génome a été manipulé étaient présents sur le marché français, dont l’insuline mais aussi le vaccin contre le HPV.

Des OGM dans le chanvre oui, du chanvre OGM non !!

Explications : Dans le continent de tous les possibles, ou le rêve n à pas de prix les fleurs de weed estampillées  » contenant des OGM » ça existe !! Je ne viens pas de dire le contraire ? En faites même si les fleurs peuvent contenir des organismes génétiquement modifiés, ce n’est que pour une seule raison : c’est par ajout de matière sur les fleurs, appelés vulgairement trempage, terpénisation etc… La particularité des fleurs qui affichent qu’elles contiennent des ogm est que ceux-ci ne viennent pas du chanvre mais de micro-organismes dont on a modifié le génomes pour produire des cannabinoides bio-disponible. Ces cannabinoïdes issus d’OGM sont ensuite ajouter aux fleurs. Et c’est la même chose pour les terpènes qui viennent de l’autre côté de la planète sans contrôles, sans tracabilité. Aujourd’hui personne ne pourra vous assurer la présence d’éléments issus d’organismes génétiquement modifiés ou non dans les produits importés.

En tant que consommateurs, nous devons nous demander le prix de notre santé, avant d’acheter. En France, nous avons la chance d’avoir une des agricultures les plus réglementées et bien que tournée à majeur partie dans le modèle conventionnel, il y a énormément et de plus en plus de producteurs qui produisent de façon biologique et éthique.

Alors, avant d’acheter un produit que vous devez ingérer ou smoker, posez vous les bonnes questions 😉

Florent.

les grosses buds, les PGR… Attention danger !!

Certains cultivateurs de cannabis cultivent des cultures PGR (régulateurs de croissance des plantes) pour améliorer les schémas de croissance et engraisser a outrance leurs fleurs. Les fleurs PGR sont plus épaissent et plus denses que celles cultivées sans régulateurs de croissance des plantes. Mais ces hormones végétales ne sont pas le meilleur moyen d’obtenir un rendement de cannabis sain. L’attrait visuel du cannabis cultivé avec des PGR est compensé par son manque de trichomes , de cannabinoïdes et de terpènes .Il existe également des types naturels de PGR qui peuvent être utilisés avec succès à la place des synthétiques. Par exemple, les cultivateurs de cannabis peuvent utiliser du varech ou du chitosane et obtenir les mêmes résultats impressionnants que les régulateurs de croissance synthétiques. Les régulateurs de croissance végétaux naturels ou biologiques présentent en prime le respect de l’environnement et la sécurité pour la consommation humaine.L’utilisation des PGR se produit souvent sur le marché noir non réglementé . Les PGR synthétiques peuvent être nocifs pour la santé humaine et peuvent même causer le cancer .

Comment reconnaître le cannabis PGR ?

  • moins de cristaux que les feuilles de cannabis naturel.
  • Le cannabis PGR peut sembler humide ou spongieux, tandis que le cannabis naturel a une texture plus sèche.

Une autre façon de distinguer le cannabis PGR du cannabis naturel est de casser un morceau. Le cannabis naturel est parfumé avec des terpènes et des flavonoïdes, mais le cannabis PGR a très peu d’odeur. De même, le goût de la marijuana PGR est inférieur aux saveurs riches de la marijuana naturelle. Un signe révélateur du cannabis PGR est une saveur dure et chimique.

Enfin, le cannabis PGR peut vous faire sentir différent lorsque vous le consommez. Cette différence est due à la faible teneur en THC de l’herbe PGR et des produits chimiques PGR eux-mêmes, et les produits chimiques PGR peuvent rapidement vous intoxiquer et provoquer un «crash» dans lequel vous vous sentez léthargique et étourdi.

à Gauche avec PGR à droite culture indoor organique sans PGR

Types de PGR synthétiques utilisés lors de la culture du cannabis

Différents types de PGR peuvent être utilisés pour cultiver du cannabis. Les types les plus courants de PGR sont le chlorure de chlorméquat, le daminozide et le paclobutrazol.

Chlorure de chlorméquat

Ce produit chimique favorise la floraison et rend la taille des plantes plus uniforme et cohérente. Le chlorure de chlorméquat n’est peut-être pas aussi cancérigène que d’autres régulateurs synthétiques de croissance des plantes, mais peut endommager la peau et les yeux en cas de contact.

Daminozide

Aussi appelé Alar, l’ Environmental Protection Agency (EPA) a classé le daminozide comme cancérogène probable. Une fois utilisé comme pulvérisation pour les fruits, les légumes et d’autres cultures vivrières, le daminozide ne peut plus être utilisé à cette fin.

Paclobutrazole

Le paclobutrazole peut être le plus toxique de ces trois produits chimiques courants, en particulier lorsqu’il est fumé. Les bourgeons à fumer contenant du paclobutrazole activent un changement chimique qui transforme le composé en nitrosamines, et la recherche a impliqué les nitrosamines dans le développement de maladies graves . Notamment, les nitrosamines sont un composé hautement cancérigène dans la fumée de tabac (cigarette) .

Le cannabis PGR est-il sûr à consommer ?

Le cannabis PGR fabriqué avec des hormones de croissance végétales synthétiques a été associé à des effets néfastes sur la santé, notamment un risque accru de cancer. Les RPG synthétiques peuvent être cancérigènes et ne conviennent donc pas à la consommation humaine, et le cannabis fabriqué naturellement ou avec des RPG naturels ne pose pas les mêmes risques pour la santé.

En plus d’être potentiellement cancérigènes, les PGR synthétiques peuvent présenter les risques suivants pour la santé :

  • Irritation de la peau et des yeux
  • Dommages aux organes (si de grandes quantités sont ingérées)
  • Effets indésirables sur la fertilité

Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur les risques potentiels pour la santé des RPG synthétiques. 

Quand vous voyez de la fleur « indoor » à des tarifs très faible et un aspect de dingue, pensez à votre santé avant de regarder le prix car la vie ne s’achète pas, la mort oui.

Pour être sûr, connaissez l’origine du cannabis que vous consommez et n’achetez que des produits de producteurs réputés qui utilisent des pratiques durables et dont vous pouvez vérifier la tracabilité.

Florent.

Phytorémédiation par le chanvre

De récentes recherches ont été menées sur l’utilisation de la plante de chanvre comme moyen de dépolluer les sols contaminés par les métaux lourds. En effet, le chanvre est une plante très résistante qui peut pousser dans les endroits les plus rudes, même ceux où toutes autres formes de vie ont été éliminées par l’humanité.

De plus, le chanvre est une plante dite hyper-accumulatrice, c’est à dire qu’elle dispose de la capacité à absorber les particules de métaux contenues dans les sols et à les accumuler dans sa biomasse (racines, tige et plus principalement les feuilles). Ce procédé de phytoextraction permet ainsi de retirer les contaminants présents dans le sol, en le rendant ainsi sain et de nouveau viable.

La phytoextraction a lieu en plusieurs étapes : l’absorption des métaux lourds par les racines, le transport de ceux-ci des racines vers les parties supérieures, leur translocation puis leur accumulation dans les parties aériennes. La teneur foliaire en métaux lourd est alors supérieure à la teneur racinaire.

La catastrophe nucléaire de Tchernobyl est la plus grave catastrophe nucléaire du XXe siècle. Celle-ci a eu lieu dans la centrale Lénine, située en Ukraine (ex-URSS), le 26 Avril 1986.

Cet accident a été provoqué par l’augmentation incontrôlée de la température d’un réacteur, conduisant à la fusion du c?ur, qui a entraîné une explosion et une libération d’importantes quantités d’éléments radioactifs dans l’atmosphère, provoquant une très large contamination de l’environnement, ainsi que de nombreux décès et maladies survenus immédiatement ou à plus long terme du fait des irradiations.

Ainsi, de très hautes concentrations en éléments toxiques divers ont été diffusées et ont contaminé les sols, l’endroit le plus touché étant la zone d’exclusion de 30km dessinée autour de la centrale nucléaire.

L’un des premiers noms retenus dans le monde de la phytoremédiation par le chanvre fut celui de Slavik Dushenov, un expert en biologie végétale et écologie des sols. Il avait en effet participé à certains travaux menés par le gouvernement ukrainien pour décontaminer les sols de Tchernobyl. Il disait alors :

« Nous avons démontré à Tchernobyl que la phytoremédiation par le chanvre est une technique possible pour enlever des radionucléides contenus dans les sols lorsqu’on est en présence d’une large surface faiblement contaminée (?) Cela pourrait être fait avec du cannabis ou tout autre plante hyper-accumulatrice, du moment qu’elle est adaptée aux caractéristiques du sol et au climat de cette région. »

Plusieurs plantes candidates avaient été mises en évidence comme étant capables d’extraire du sol le Césium 137, le Strontium 90 ainsi que l’Uranium 235, qui sont parmi les principaux polluants radioactifs présents à Tchernobyl. Parmi ces plantes, le tournesol ainsi que le chanvre présentaient les meilleurs taux de capacité de bioaccumulation des polluants radioactifs, permettant ainsi de nettoyer les terres contaminées à proximité de la centrale nucléaire de Tchernobyl.

Philippe Giasson, professeur associé en sciences de la Terre et de l’atmosphère à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) précisait : « Certaines espèces de chanvre ont la capacité d’absorber jusqu?à 3 % de leur poids sec ».

Culture de chanvre industriel
Culture de chanvre industriel
  • Fukushima

L’accident de Fukushima, au même titre que celui de Tchernobyl, est un accident nucléaire de type majeur classé au niveau 7 (le plus élevé) de l’échelle internationale des évènements nucléaires, compte tenu du volume  important de rejets radioactifs. Celui ci a débuté le 11 mars 2011 au Japon, suite au séisme et au tsunami survenus quelques heures plus tôt.

A Fukushima, la Tokyo Electric Power Company (TEPCO) cherche désespérément des moyens de décontaminer les radiations émises par l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. En effet, les radiations issues de l’accident ont traversé l’océan pacifique et ont commencé a atteindre la côte Ouest de l’Amérique : des répercussions ont pu être observées sur la vie marine du sud de la Californie jusqu’au Canada? Il est donc impératif de trouver des solutions, et l’exemple de la phytoremédiation par le chanvre de Tchernobyl en est une, mais rencontre un problème majeur : l’interdiction formelle du cannabis au Japon.

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous pour d’autres informations, nous réalisons des études de dépollution des sols par le chanvre en association avec d’autres plantes, la mise en place, le suivi de cultures, le renouvellement et le contrôle annuel des sols en dépollution.

leclosduchanvrier@sfr.fr